Elodie est né.e en 1999 et travaille entre Saint-Etienne et Lyon. Iel est résident.e aux ateliers du GrandLarge depuis septembre 2023 après avoir obtenu son DNSEP avec les félicitations du jury à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.




La pratique d’Élodie se développe entre l’écriture, le geste, la voix, la sculpture, le son et les odeurs. Iel met en scène ces médiums conjointement dans des performances ou des installations narratives traitant de questions sociales, féministes et écologiques.

Iel essaye dans ces thématiques souvent angoissantes, pessimistes et nihilistes de proposer des modes d’action collective, qui permettent de surmonter les difficultés des contextes narratifs qu'iel déploie.

La présence de performeu.r.se.s et des objets qu’iel travaille comme des corps s’équilibre par l’interdépendance qui les lie, mais aussi dans la différence de traitement qu’Elodie leur accorde : dans le soin pour les performeu.r.se.s, dans la violence pour les objets, subissant découpe, recouvrement, scarification, brûlure... autant de mutilations qu’Elodie puise dans diverses sources.

Iel s’inspire de gestes, symboles et références liés aux genres de l’horreur et d’anticipation post-apocalyptique, tantôt à la religion chrétienne, aux musiques dites extrêmes (doom, black et death metal), au théâtre, à la body modification et encore au bondage. Le point commun de ces domaines est la façon dont les corps sont tiraillés et mis-en-scènes entre souffrance, désespoir et des sentiments comme le plaisir, l’espérance ou encore la rédemption.

Les objets d’Elodie se chargent alors d’un double statut, entre sculpture et objet performatif, que l’on retrouve aussi dans ces moments charnières que sont les rites, rituels et prestations scéniques, où l’importance des accessoires, des gestes, paroles, costumes et décors participent à la théâtralité de ces moments.